Logement occasionnel

Catégorie statistique apparue dans les nomenclatures de l’INSEE à partir du recensement de 1990. Elle isole, parmi les logements, ceux qui sont occupés une partie de l’année pour des raisons professionnelles, ce qui les distingue des résidences principales qui sont occupées la plus grande partie de l’année et des résidences secondaires qui sont destinées aux loisirs.

Introduite pour rendre compte d’une réalité sociale liée notamment à la bi-activité des ménages formés d’un couple, cette catégorie reste instable car difficile à maîtriser par les agents recenseurs chargés de faire la différence entre les logements, notamment urbains. Le recensement de 2019 comptait 313 000 logements occasionnels en France (soit un peu moins de 0,9% du parc, pour 3,1 millions de résidences secondaires).

Jean-Claude Driant
Février 2023

parc de logements

Auteur/autrice

  • Jean-Claude Driant

    Professeur émérite à l'Ecole d'urbanisme de Paris (Université Paris-Est Créteil). Spécialiste de l'habitat, Jean-Claude Driant consacre l'essentiel de ses recherches et enseignements à la socio-économie du logement, aux politiques nationales et locales de l’habitat, au parc locatif social et au fonctionnement des marchés immobiliers. Avant d'intégrer l'enseignement supérieur, il a travaillé pendant six ans pour un bureau d'études spécialisé, parallèlement à la préparation d'une thèse sur les conditions d'habitat dans les quartiers populaires de Lima (Pérou).Travaillant régulièrement en coopération avec des services de l'État, des collectivités territoriales et divers acteurs du logement, il est l'auteur d’ouvrages, et d’articles consacrés au logement en France. Ses travaux actuels et futurs portent principalement sur les articulations entre le fonctionnement des marchés locaux du logement et la mise en œuvre des politiques territoriales impliquant l'habitat. Il est membre de la commission nationale des Comptes du Logement, du conseil de l'Observatoire national de la Pauvreté et de l'Exclusion sociale (ONPES), du conseil de l’Observatoire de la vie étudiante (OVE) ; il participe à divers travaux du Conseil national de l’information statistique (CNIS) et aux conseils d’administration de divers organismes du domaine du logement. Il participe au comité de pilotage du rapport annuel sur le mal logement de la Fondation Abbé Pierre.