Les relations de voisinage

 

“Il est probable, affirmait Roderick D. Mc Kenzie [1921], qu’aucun autre terme n’est employé de façon aussi vague ou avec un contenu aussi variable que le terme de « voisinage » ”. La notion de “relations de voisinage” participe de cette ambiguïté.

Dans un sens étroit, elle désigne les relations que les individus entretiennent, sous la forme de simples conversations, de visites, d’échanges de service, de liens d’entraide ou d’amitié, mais aussi de désaccords ou de conflits, avec leurs voisins. Dans une acception plus large, elle renvoie aux diverses relations, éphémères ou durables, informelles ou organisées, que les individus nouent dans l’environnement proche de leur domicile, aux formes de coexistence, d’ajustement mutuel, de cohabitation plus ou moins harmonieuse, de socialisation réciproque, ou au contraire d’évitement, de tension ou de conflit qui s’instaurent entre habitants sur fond de proximité résidentielle.
Ces différentes dimensions ont fait l’objet de très nombreux travaux [Grafmeyer, 1995 et 1998]. D’une part, plusieurs enquêtes statistiques à représentativité nationale se sont attachées à saisir l’ampleur et la nature des échanges entre voisins, dans le cadre d’un examen plus large des pratiques de sociabilité des individus et des groupes sociaux [Forsé, 1981 et 1993 ; Héran, 1987 et 1988]. D’autre part, des recherches à caractère plus monographique, centrées sur des petites populations localisées ou sur des contextes urbains concrets, ont cherché à mettre au jour des systèmes ou des types de voisinage [Ferrand-Bechmann, 1990 ; Grafmeyer, 1991 ; Largo-Poirier, 1997], à dégager des modèles de sociabilité locale [Degenne, 1986], ou bien encore à saisir les effets de la juxtaposition de populations socialement différenciées amenées à partager un même espace de vie [Chamboredon, Lemaire, 1970 ; Authier, 1993 et 1997 ; Simon, 1995].

Les relations avec les voisins

Plus de 90% des ménages français ont des relations avec leurs voisins. Toutefois, le plus souvent, ces relations se limitent à des conversations ou des visites (19%), ou à des petits services (45%). Seuls 28% entretiennent des liens étroits, d’entraide ou d’amitié, avec un ou plusieurs de leurs voisins. En outre, selon les types d’habitat et de logement, le terme de voisin recouvre des réalités très variables. En effet, “à mesure que l’habitat se densifie, l’aire de voisinage perçue se rétrécit” [Héran, 1987]. Ainsi, en milieu rural, les individus ont fréquemment tendance à qualifier de “voisins” l’ensemble des habitants de leur village. Au contraire, dans les grandes villes, les citadins confinent souvent leurs “voisins” à l’intérieur de leur immeuble.

Des pratiques socialement très différenciées

À l’instar des autres pratiques de sociabilité, les échanges entre voisins sont très inégalement développés selon les milieux sociaux, même si les écarts observés tendent à s’atténuer en même temps que la variabilité des pratiques individuelles augmente.
De toutes les catégories sociales, ce sont les agriculteurs qui voisinent le plus (à l’intérieur d’un voisinage aux contours souvent très larges). À l’opposé, les artisans et commerçants se caractérisent par une sociabilité de voisinage très limitée. Parmi les salariés, les cadres voisinent plus que les professions intermédiaires et les employés, mais aussi, contrairement à une idée couramment répandue, plus que les ouvriers. De surcroît, les cadres (et les membres des professions libérales) ont plutôt tendance à privilégier les discussions et les invitations mutuelles, tandis que les ouvriers (les techniciens et artisans) ont des relations de voisinage plus “pragmatiques”, basées sur l’entraide et la solidarité.
Les échanges entre voisins varient également avec l’âge. D’abord très réduits chez les ménages les plus jeunes, ils atteignent leur niveau le plus élevé dans la tranche des 45-55 ans, avant de décliner sous l’effet du vieillissement. Ce déclin est particulièrement marqué pour les agriculteurs, pour les artisans et les commerçants et, dans une moindre mesure, pour les ouvriers non qualifiés. En revanche, les cadres, les professions intermédiaires, les employés et aussi, mais moins nettement, les ouvriers qualifiés ont plutôt tendance à renforcer leurs liens de voisinage quand ils ont cessé leur activité professionnelle.
La position dans le cycle de vie et, plus encore, la présence d’enfants pèsent aussi sur l’intensité des relations de voisinage : à âge égal, les couples avec enfants ont plus de relations avec leurs voisins. Enfin, en dehors du monde agricole, les femmes sont plus impliquées dans les relations avec les voisins que les hommes.

Plus on a de voisins, moins on voisine

À ces variables socio-démographiques s’ajoutent les effets propres des contextes d’habitat. Parmi les différents types de sociabilité, les relations de voisinage sont celles qui sont les plus sensibles au niveau d’urbanisation et aux caractéristiques de l’environnement résidentiel. Globalement, la sociabilité de voisinage est plus développée en milieu rural qu’en milieu urbain, plus importante dans les villes moyennes que dans les grandes villes et plus riche en habitat individuel qu’en habitat collectif.
En d’autres termes, l’intensité des relations avec les voisins est fonction inverse de la densité de l’environnement résidentiel. Mais cette incidence spécifique des contextes d’habitat se fait très inégalement sentir selon les catégories sociales. Elle est maximale pour les employés, dont la vie de voisinage est fortement contrastée selon qu’ils habitent en zone pavillonnaire ou dans les grands ensembles. Elle est en revanche beaucoup moins prononcée chez les cadres : “Logés en immeuble, ils restent en tête de tous les salariés ; logés en maison individuelle, ils fréquentent leur voisinage à un niveau qui les rapproche des agriculteurs.” [Héran, 1987].

Voisins d’immeuble et autres voisins

Issues d’enquêtes à l’intérieur desquelles la notion de voisin désigne indifféremment des personnes vivant dans le même immeuble et des habitants des alentours, ces tendances générales masquent une opposition forte, observée plus particulièrement en milieu urbain (dans différents quartiers anciens de centre-ville), entre les relations entretenues avec les voisins d’immeuble et les relations entretenues avec les habitants des alentours que les individus considèrent aussi comme faisant partie de leurs voisins [Grafmeyer, 2001].
Certes, dans ces quartiers urbains, lorsque l’on voisine à l’intérieur de l’immeuble, on voisine également bien souvent au-dehors. Mais certains milieux sociaux, certaines classes d’âges sont plus centrés sur les relations internes à leur immeuble, alors que d’autres sont plus portés à développer des rapports de voisinage avec d’autres habitants de leur quartier. Par exemple, les jeunes (âgés de 17 à 25 ans) ont tendance à voisiner fortement en dehors de leur immeuble mais très peu à l’intérieur. Au contraire, les personnes âgées (de plus de 60 ans) voisinent volontiers dans leur immeuble mais peu au-dehors. De même, les femmes centrent un peu plus leurs relations de voisinage sur l’immeuble, tandis que les hommes ont une définition plus large et plus extérieure du voisinage.
Cette partition des relations de voisinage en deux composantes assez nettement distinctes manifeste au sein même de ce type de sociabilité l’opposition de portée plus générale entre deux modes d’organisation de la vie relationnelle : l’un centré sur le foyer, son environnement immédiat et le réseau familial ; l’autre davantage ouvert sur l’extérieur et les liens diversifiés [Forsé, 1993].

Rapports au voisinage, rapports de voisinage

Dans l’environnement proche de leur domicile, les individus ne sont pas seulement en relation avec leurs “voisins”. Ils côtoient d’autres habitants, parfois porteurs d’autres valeurs et d’autres modes de vie, mais aussi d’autres catégories de personnes, à l’exemple des commerçants.

Formes et déterminants des sociabilités locales

Ces relations de voisinage au sens large du terme sont bien souvent valorisées par les habitants, à travers notamment la figure du “quartier-village” où tout le monde se connaît, et en particulier par les représentants des nouvelles classes moyennes salariées ou des classes supérieures [Tapie-Grime, 1987 ; Vervaecke, 1987]. Dans la pratique, elles peuvent prendre des formes très contrastées.
À partir des résultats de plusieurs monographies et d’une enquête spécifique, le sociologue Alain Degenne [1986] a dégagé trois types principaux de sociabilité locale. Le premier type, qualifié d’“enraciné”, correspond à un fort investissement dans la sociabilité du lieu et est associé à une forte interconnaissance. Le deuxième type, qualifié de “traditionnel discret”, se caractérise par des attitudes de réserve vis-à-vis des voisins, par un faible niveau d’échange entre les personnes, mais aussi par tout un jeu de perceptions mutuelles et de jugements sur autrui qui ont pour enjeu le contrôle des manières d’habiter et la préservation des normes de voisinage. Le troisième type, qualifié de “néo-convivial”, prend principalement appui sur la vie associative et se compose, à la différence des deux types précédents, de liens nombreux et peu intenses.
Ces différents types sont en partie le fait de catégories sociales distinctes. Par exemple, le modèle “néo-convivial” est plus particulièrement développé par les nouvelles classes moyennes salariées, alors que le modèle “traditionnel discret” est davantage caractéristique des petites classes moyennes urbaines. Mais ils sont aussi très largement affaire de contextes. En effet, les sociabilités de voisinage des individus (au sens large du terme) sont fortement déterminées par la nature du quartier, par sa localisation, par son image ou bien encore par sa composition sociale [Ferrand-Bechmann, 1987 ; Bidart, 1997]. Et elles dépendent également du sens que les personnes confèrent à leur présence dans leur lieu de vie, de leur parcours et de leurs projets résidentiels et, de façon très décisive, de leur ancienneté de résidence dans le quartier [Authier, 2001].

Coexistence, cohabitation et effets de voisinage

Pour toutes ces raisons, la cohabitation de populations socialement différenciées à l’intérieur d’un même espace peut revêtir des formes extrêmement variées.
Ainsi dans certains cas, comme dans le quartier parisien de Belleville, la coprésence de catégories d’individus aux appartenances sociales (et ethniques) fortement contrastées peut générer une “qualité de cohabitation [proche] de l’intégration locale réussie”, fondée sur des procédures originales de régulation des différences [Simon, 1995]. Mais dans d’autres cas, la juxtaposition locale de populations hétérogènes peut au contraire aviver les tensions.
Ce dernier scénario a été particulièrement bien décrit et analysé par Jean-Claude Chamboredon et Madeleine Lemaire [1970] à partir du cas des grands ensembles des années 1960. Il prévaut également dans de nombreuses situations de réhabilitation de cités d’habitat social [Flageollet-Saadna, 1985 ; Bataille, Giffo-Levasseur, Pasquier-Merlet, 1990] et, dans une moindre mesure, dans de nombreux quartiers anciens centraux réhabilités où les anciens habitants qui sont restés sur place doivent partager leur espace de vie avec de nouvelles populations qui apportent avec elles d’autres manières d’habiter et de cohabiter [Authier, 1993 et 1997].
De fait, la proximité physique n’a pas nécessairement un effet mécanique d’uniformisation des individus et de réaffirmation permanente des liens sociaux. Plus encore, le rapprochement spatial de populations semblables au regard de leurs positions sociales peut parfois s’accompagner de tensions fortes et de phénomènes de mises à distance entre les habitants anciennement installés et les nouveaux venus, entre les “établis” et les “groupes marginaux” [Élias, Scotson, 1997].

Les traitements architecturaux et urbanistiques des rapports de voisinage

Objet de peu d’attention au moment de la construction des grands ensembles, la question des rapports de voisinage a été au cours des dernières décennies davantage prise en considération par les concepteurs des modèles d’habitat (maîtres d’ouvrages, architectes, etc.). Cet intérêt s’est traduit principalement par une double démarche de “privatisation” des espaces publics extérieurs à l’immeuble et d’ouverture des espaces intermédiaires sur le domaine public, visant à favoriser à la fois les échanges entre voisins et les relations entre habitants [Authier, Grafmeyer, 1997].
Mais, le plus souvent, les opérations réalisées n’ont pas produit les effets escomptés, comme l’attestent les travaux consacrés à l’architecture d’îlot [Moley, 1990 ; Éleb-Harlé, Vauvray, de Villanova, 1993]. Au contraire, les aménagements effectués ont parfois donné naissance à diverses formes de conflits, entre adolescents et adultes, entre propriétaires et locataires, entre habitants de l’îlot et non-résidants suspectés d’intrusion intempestive [Bousquet, Debourge, Wallez, 1993].

Les sociabilités de proximité : des pratiques en déclin ?

Aujourd’hui, rejoignant en partie les préoccupations des concepteurs et animateurs des politiques de la ville, les chercheurs s’interrogent plus volontiers (et plus globalement) sur la consistance et la valeur des “sociabilités de proximité” : dans une société où la vie sociale est largement placée sous le signe de la mobilité, où les individus sont souvent obligés pour travailler, s’approvisionner, s’éduquer, se cultiver ou se distraire de se déplacer hors de leur voisinage, les sociabilités de proximité ne sont-elles pas, peu à peu, en train de disparaître ?

Le désinvestissement affectif du voisinage comme point-clé de la sociabilité urbaine

C’est ce que suggèrent différents observateurs de la ville et de la vie urbaine contemporaines [Roché, 1993 ; Ascher, 1995 ; Dubois-Taine et Chalas, 1997]. Pour ces derniers, les changements d’échelle de la vie quotidienne, liés tout à la fois aux transformations des espaces urbains, à l’essor des mobilités de toutes sortes et à l’exigence croissante d’individuation des personnes, conduisent inexorablement à un affaiblissement des sociabilités de proximité au profit des “sociabilités de mobilité”. Ainsi, selon ces auteurs, le quartier “apparaît [aujourd’hui] de moins en moins comme un territoire privilégié de la socialisation et des sociabilités” ; et les habitants sont de plus en plus “des voisins qui s’ignorent” [Ascher, 1995].
Ce point de vue réactualise, dans une large mesure, les thèses développées dans les années 1920-1930 par les sociologues de l’École de Chicago sur la vie sociale en milieu urbain [Grafmeyer, Joseph, 1984]. “En milieu urbain, écrivait déjà en 1925 Robert Ezra Park, le voisinage tend à perdre une grande partie de la signification qu’il avait dans des formations sociales plus simples et plus primitives.” Et, quelques années plus tard, reprenant l’idée avancée par Georg Simmel selon laquelle la distance sociale est un fait inhérent à la vie urbaine, Louis Wirth affirmait dans le même sens que le citadin “n’est qu’à peine un voisin” et que la métropole ne se développe pas sur la base de la proximité.

Diversité des pratiques et logiques de cumul

Mais plusieurs recherches empiriques récentes, menées dans des contextes urbains très contrastés (en banlieue parisienne, dans les quartiers dits “sensibles” de Lille, Liévin et Lens, dans des quartiers anciens centraux de Lyon, Paris, Montpellier, Montreuil et Versailles, etc.) apportent des conclusions plus nuancées. Dans ces travaux, il apparaît en effet que les habitants ont dans l’environnement proche de leur domicile des échanges avec leurs voisins, mais aussi des relations avec des amis, des collègues de travail, des membres de leur famille ou avec d’autres résidants de leur quartier [Largo-Poirier, 1997 ; Duprez et Leclerc-Olive, 1997 ; Authier, 2001]. Certes, ce n’est pas le cas de tous les habitants, et les auteurs de ces recherches s’attachent précisément à mettre en évidence cette diversité, mais ces pratiques sont loin d’être résiduelles.
De surcroît, ces travaux soulignent, de façon très convergente, que ces relations de proximité ne sont pas exclusives d’autres relations dans d’autres lieux. Au contraire, “lorsque le citadin entretient de bons rapports de voisinage ou développe une sociabilité engagée sur son quartier, affirme par exemple Anne Largo-Poirier, il investit parallèlement l’ensemble des autres territoires urbains […]”. Ce constat fait pleinement écho à ce que révélaient déjà les enquêtes à représentativité nationale précédemment évoquées : les personnes qui entretiennent les relations les plus nombreuses, les plus diversifiées et les moins dépendantes de la proximité géographique sont également celles qui voisinent le plus [Grafmeyer, 1995].

Vers une redéfinition sociale et spatiale des sociabilités de proximité

Aussi, si les sociabilités de proximité ne sont plus ce qu’elles étaient, ce n’est peut-être pas tant parce qu’elles occupent aujourd’hui une part moins importante dans la vie relationnelle des individus que dans le passé, que parce qu’elles tendent à changer de nature et, dans un autre sens, à se déplacer spatialement.
En effet, d’un côté, les relations qui se nouent dans l’environnement proche du domicile apparaissent actuellement à la fois moins déterminées par la proximité physique et davantage ouvertes sur l’extérieur. D’un autre côté, les relations avec les proches, au sens social du terme, à l’exemple des relations familiales, se développent plus fréquemment hors (du logement et) du voisinage.
Dans ce double mouvement, qui affecte sans doute très diversement les catégories sociales, le voisinage comme exemple-type du “groupe primaire” [Cooley, 1912, cité par Wirth, 1938] et le voisinage comme localité “avec sa sensibilité, ses traditions et son histoire propre” [Park, 1925] entretiennent des rapports de plus en plus complexes.

Jean-Yves Authier

Références bibliographiques :

Ascher F. (1995), Métapolis ou l’avenir des villes, Paris, Odile Jacob.

Authier J.-Y. (2001), “Les rapports au quartier”, in Authier J.-Y. (dir.), Du domicile à la ville. Vivre en quartier ancien, Paris, Anthropos.

Chamboredon J.-C., Lemaire M. (1970), “Proximité spatiale et distance sociale. Les grands ensembles et leur peuplement”, in Revue française de sociologie, vol. XI, n° 1.

Degenne A. (1986), “Un langage pour l’étude des réseaux sociaux”, in Collectif, L’Esprit des lieux. Localités et changement social en France, Paris, éditions du CNRS.

Grafmeyer Y. (1995), “Sociabilités urbaines”, in Ascher F. dir., Le Logement en questions, La Tour d’Aigues, éditions de l’Aube.

Grafmeyer Y., Joseph I. (1984), L’École de Chicago. Naissance de l’écologie urbaine, Paris, Aubier Montaigne (1ère édition Aubier/Champ urbain, 1979).

Grafmeyer Y. (2001), “Les sociabilités liées au logement”, dans Authier J.-Y. dir., Du domicile à la ville. Vivre en quartier ancien, Paris, Anthropos.

Héran F. (1987), “Comment les Français voisinent”, Économie et statistique, n°195.

Largo-Poirier A. (1997), “Sociabilités urbaines”, in Juan S. et alii, Les Sentiers du quotidien. Rigidité, fluidité des espaces sociaux et trajets routiniers en ville, Paris, L’Harmattan

Simon P. (1995), “La société partagée. Relations interethniques et interclasses dans un quartier en rénovation. Belleville, Paris XXe », in Cahiers internationaux de sociologie, vol. XCVIII.

→ « Les services au domicile », « L’habitat rural, une notion désuète ? », espace de vie, îlot, quartier, déracinement, choix résidentiel, ségrégation, « Les sens de la mobilité », « Evolution de la famille et mode d’habiter : les grandes évolutions depuis les années cinquante », ethnicité

 

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