Le « modèle économique Hlm » repose sur une logique économique de long terme dont les principes permettent a priori de traverser des périodes économiques différentes. La forte accélération de l'inflation est pourtant porteuse d'incertitudes.
Tout mécanisme qui aboutit à fixer un niveau de loyer inférieur à celui du marché, quelle que soit la méthode choisie, dure ou douce, revient à faire subventionner le locataire par le bailleur. Mais le transfert de richesse qui en découle na va pas forcément des plus hauts revenus vers les plus bas.
Les crises successives (sortie du premier confinement, crise de l’énergie, puis guerre en Ukraine) se traduisent pour le secteur du bâtiment par une progression spectaculaire des coûts, 1,7 fois plus rapide que l’inflation générale.
Les préoccupations écologiques ont conduit à l’émergence de la critique de l’étalement urbain et à la doctrine du Zéro artificialisation nette (ZAN). La difficulté de concilier cet objectif avec la nécessité de répondre aux besoins des ménages est exacerbée par les oppositions aux projets de construction tendant à densifier les tissus urbains existants.
Dans un récent ouvrage, « Le grand retour de la terre dans les patrimoines : et pourquoi c’est une bonne nouvelle ! » , Alain Trannoy et Etienne Wasmer préconisent d’accroître la taxation de la terre, cet impôt se substituant à l’ensemble de ceux frappant les biens immobiliers.
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