Le mot « hospitalité » apparaît pour la première fois dans la langue française en 1206 et désigne alors l’hébergement gratuit et l’attitude charitable qui correspond à l’accueil des indigents, des voyageurs dans les couvents, les hospices et les hôpitaux. Au XVIème siècle, il réapparaît, mais dans une acception différente, inspirée de l’Antiquité, en tant que « droit réciproque de protection et d’abri » ; il signifie parallèlement le « fait de recevoir, loger, nourrir sans contrepartie » et, par extension, « bon accueil ». Deux conceptions opposées sont donc déjà présentes dans ces deux définitions, l’unilatéralité et la réciprocité.
L’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, qui décrit l’hospitalité comme l’extension des liens avec l’humanité et l’ensemble des mortels ne se bornant pas aux liens de sang et d’amitié mais inclut les étrangers, élève l’hospitalité au rang de vertu humaniste; l’hospitalité contribue à la concorde des membres d’une même société civile, et prend une dimension de lien social véritable. Le Dictionnaire de la langue française de Littré rappelle, quant à lui, le statut contractuel de l’hospitalité chez les anciens et Le Grand Dictionnaire universel du dix-neuvième siècle de Larousse de 1873 oppose l’hospitalité des anciens, isolés et curieux de l’étranger, à l’hospitalité des « nations avancées » devenue commerce. Aujourd’hui, le Robert décline l’hospitalité selon quatre régimes: la charité, le droit, la libéralité et le bon vouloir tout en mettant l’accent sur sa dimension privée: « action de recevoir chez soi, d’accueillir avec bonne grâce » ; il donne comme synonymes « accueil » et « réception ».
Les espaces de l’hospitalité
La polysémie du terme « hospitalité » recouvre, on le voit, une pluralité de pratiques et d’usages qui répondent à des évolutions historiques marquées. L’hospitalité en Grèce et à Rome est en effet une institution formalisée emportant droits et obligations entre les parties contractantes; ainsi, la convention d’hospitalité conclue entre un citoyen romain et un citoyen étranger sous forme de serment promissoire engage-t-elle l’hôte de façon permanente, voire héréditaire, et l’expose à l’infamie en cas de rupture unilatérale. En l’absence de droit des gens, la protection octroyée à l’étranger à travers l’hospitalité incombe aux familles. Alors que l’hospitalité grecque et romaine repose sur la réciprocité et l’égalité, l’hospitalité chrétienne, souvent appelée « charité », est unilatérale et dirigée vers les indigents. Elle est prise en charge collectivement par les institutions cléricales, mais également par les grandes maisons aristocratiques dont l’hospitalité « ouverte » est un élément de grandeur. Dans l’Italie de la Renaissance, dans l’Angleterre tudorienne, elle occupe une place telle que maison et hospitalité y sont pris pour synonymes. Munificence et charité s’y côtoient, dans des espaces et des temps hiérarchisés jusqu’à ce que la charité publique prenne le relais de la charité privée. L’hospitalité domestique ne concernera dès lors que les pairs. Cette hospitalité aristocratique à valeur transactionnelle se déroule dans la salle commune, espace à la fois privé et public. Avec le mouvement de séparation spatiale des classes et la progression de la notion de vie privée, cette configuration va laisser la place à une séparation et à une hiérarchisation des espaces dits « de réception » (appartements d’apparat), des appartements privés et de leurs annexes réservés à une sociabilité plus intime. Simultanément, les domestiques empruntent des circuits à part et logent hors de la vue de leurs maîtres. L’usage de l’hospitalité a ainsi déserté l’architecture de l’hôtel particulier des XVIIème et XVIIIème siècles, seuls subsistent ceux de la réception et l’invitation de parents, de proches ou d’amis choisis auxquels sont destinés les « appartements de commodité ». Un siècle plus tard, ces derniers réapparaissent dans les maisons de plaisance affectionnées par la bourgeoisie sous la forme réduite de la chambre d’ami. Encore, celle-ci n’aura-t-elle pas la place de choix si l’on en croit les recommandations de Garnier et Amman qui, à la fin du XIXème siècle, préconisent de situer la chambre d’enfant du côté le mieux exposé, et renvoient les chambres permettant d’offrir occasionnellement l’hospitalité à des amis de passage au rang de pièces non principales. La monté de l’espacement bourgeois des existences, conjuguée à la lutte menée contre la promiscuité dans les classes populaires, auront raison de l’étranger, finalement expulsé de l’intimité familiale. Sous ses multiples formes, le logement social conçu pour canaliser les moeurs populaires et recentrer la sociabilité sur la famille va achever la réduction de la place de l’hôte dans la sphère domestique. L’hébergement de personnes sans lien de parenté est implicitement et parfois explicitement interdit aux locataires des habitations à bon marché. Dans les pays à forte immigration où les besoins d’hébergement sont quotidiens et où l’accueil des nouveaux venus constitue une ressource financière non négligeable pour les locataires – loger des pensionnaires peut être parfois le seul moyen de ne pas être délogé -, se développe une véritable chasse au pensionnaire, ce dernier considéré comme facteur de trouble moral et de désordre domestique. Ainsi, aux Etats-Unis, dans les grandes villes d’immigration, New York, Chicago notamment, les réformateurs sociaux du début du siècle s’emploient à interdire les pensionnaires adultes à leurs locataires et appellent publiquement à leur interdiction légale. Aujourd’hui, en France, l’hospitalité est toujours mise hors la loi par le législateur qui admet que soit inséré dans nombre de baux une clause réservant l’occupation du logement au locataire, au conjoint et à ses enfants.
Transformations
L’hospitalité privée, en particulier gratuite, a-t-elle pour autant disparu? A tout le moins est-elle en déclin, comme aiment à le déplorer ceux que la modernité chagrine? Au fil des siècles et au fur à mesure que se sont développés la protection sociale institutionnelle – religieuse, privée puis publique – et le droit international protégeant les étrangers en dehors de leur pays, l’hospitalité est en effet devenue une question de choix personnel. La division du travail social a opéré une partition entre une hospitalité collective conçue de manière de plus en plus spécialisée et rationalisée, qui prend en charge différentes catégories de personnes, momentanément ou de façon permanente dépourvues de maison, laissant à l’initiative privée – familiale et commerciale – le soin d’accueillir gratuitement des parents, des proches ou des individus choisis, ou des clients à proportion de leurs revenus.
Cette transformation pose toutefois une question: l’hospitalité publique, qui relève de l’Etat, et l’hospitalité commerciale, qui relève du marché, sont-elles encore de l’hospitalité? L’hospitalité, en fait, déborde le cadre juridique, qu’il s’agisse du droit social qui prend soin et abrite les personnes en difficulté, ou qu’il s’agisse du droit international qui protège et donne asile aux étrangers. La transformation de l’hospitalité en droit, qui représente en soi une avancée, a son revers en ce qu’elle substitue des mécanismes neutres du point de vue des liens sociaux aux rapports intersubjectifs engagés dans l’exercice de l’hospitalité. Une institution ne reçoit pas, elle exige au contraire de ses membres retrait et dégagement. De la même façon, l’hospitalité marchande délivre les protagonistes de toute obligation autre que celle définie par le contrat: logement contre monnaie – l’avantage de l’hôtel sur l’hospitalité peut précisément être de libérer le client de tout échange personnel.
L’hospitalité librement consentie, relevant de la sphère du don dans l’acception de Mauss, impliquant donc des relations interpersonnelles, ne se réalise donc guère que dans la sphère privée. C’est là qu’elle remplit une fonction régulatrice d’aide réclamée par les conditions de vie contemporaines. Si les inconnus et les étrangers à la famille ou au cercle des proches ont déserté l’espace domestique et son environnement immédiat, les parents, et à un moindre degré les proches (amis, proches idéologiquement ou rapprochés par les circonstances) y font, eux, de très « réguliers » séjours. Le séjour chez des parents et des proches est une figure nullement exceptionnelle de la vie contemporaine et, réciproquement, l’hébergement est une composante habituelle des usages domestiques. Certes, appréhendés transversalement, en coupe instantanée, les chiffres de l’hébergement sont faibles. Ainsi, on estime à 192 000 le nombre des individus de 17 à 60 ans hébergés dans un ménage sans être ni descendants ni ascendants de la personne de référence ou du conjoint au moment de l’enquête Logement 1996-1997 de l’INSEE (120 000 si on enlève les étudiants). Mais longitudinalement, le paysage change dans la mesure où une proportion beaucoup plus significative de personnes ont fait l’expérience de cette situation au moins une fois au cours de leur vie. D’après l’enquête INSEE sur « Le Logement et son usage » réalisée en 1988, seuls 20% des répondants ont estimé la question sur l’hébergement comme étant « sans objet ». L’hébergement tel qu’il est étudié dans l’enquête « Proches et parents » intervient dans trois séries de circonstances : au moment de la décohabitation, pour faire face à des situations nouvelles ou inopinées (ruptures, naissance, décès) et pour faire face à un projet d’installation ou de réinstallation. Les bénéficiaires sont en majorité de la famille et de la belle-famille (cinquante cas sur soixante); en coupe instantanée, d’après l’Enquête Logement 1996-1997, ce sont 46 % des bénéficiaires qui ne sont pas apparentés au ménage. Et, ce qui va dans le même sens, plus on est apparenté, plus on est là pour longtemps. D’après l’enquête Logement de l’INSEE, le gros bataillon des hébergés est formé par les étudiants (38%). L’hébergement des parents est en revanche peu répandu et en déclin puisqu’en 1996 seules 3% des personnes âgées de 70 à 80 ans étaient hébergées par leurs enfants, et 10% au-delà de 80 ans (contre 8 et 19% en 1984). Selon l’enquête de Josette Coenen-Huther, Jean Kellerhals, Malik von Allmen publiée en 1994, 3% seulement des parents survivants habitaient avec l’un ou l’autre de leurs enfants au moment de l’enquête (chiffre confirmé par l’enquête longitudinale). Toutes catégories (parents et amis) confondues, les raisons de l’hébergement se distribuent de la manière suivante : les études viennent en premier (33%), la relation familiale (concubin, enfant adulte du ménage) vient en second (23,5%), suivie des difficultés financières (15%), et des ruptures familiales (10%); raisons de santé, d’attente, raisons amicale expliquent chacune environ de 3 à 4% des hébergements (les « autres » raisons, 7%). La durée de l’hébergement est de moins d’un an dans 40% des cas, les 60% restants se distribuant également de un an à trois ans, trois à dix ans et dix ans et plus. Parmi les raisons non explicitées de l’hébergement, il faut mentionner l’hospitalité aux inconnus liée à des événements collectifs : catastrophes, guerres, mais aussi pannes sociales (grèves) ou encore manifestations politiques ou festives. On peut signaler aussi des épisodes plus ou moins brefs et occasionnels comme la grève des transports de décembre 1995 durant laquelle le canapé-lit a « repris du service » pour les collègues, amis ou parents condamnés à des heures de marche dans une atmosphère inopinément déliée et solidaire. Les mouvements de solidarité en faveur des sans papiers ou de réfugiés politiques répondent aussi à cette même logique d’accueil d’étrangers rapprochés par des positions politiques et idéologiques. Les évènements sportifs et les congrès offrent également l’occasion d’héberger des parents, des amis ou des amis d’amis. A ces modalités d’hébergement gratuit, il faut ajouter des types d’hébergement rémunéré qui comportent une relation sociale significative et qui, pour cette raison, peuvent être assimilés à l’hospitalité telle qu’on l’a définie: pensions de famille qui incluent dans leurs prestations échanges et présence humaine, ou encore placement familial des malades mentaux qui, quoique rémunéré, n’empêche nullement la relation d’être thérapeutique. Encore ne s’agit-il ici que d’hébergement, c’est-à-dire de personnes qui logent chez autrui sans avoir de domicile propre ; la visite, elle, n’est pas comptabilisée ni les hébergements courts familiaux ou extra-familiaux liés aux déplacements, professionnels ou personnels. Célébrations et festivités familiales, congés, vacances : ces saisons de la vie sociale et familiale peuvent aussi se compter en nuitées. L’hospitalité qui permet au groupe de se dilater ou, à d’autres moments, de se resserrer, remplit les maisons de parents éloignés de la maison-mère par le mariage et l’emploi, de jeunes en stage ou en apprentissage, de frères et soeurs de passage, d’enfants à garder, de retraités en tournée, qui ont la plupart du temps « leur » place à la maison même si celle-ci doit être gagnée sur celle des résidents permanents. Il reste que la faible visibilité statistique du phénomène est une indication de sa marginalisation sociologique ainsi que spatiale.
Hospitalité et logement
Comment, dans ces conditions, l’hospitalité s’exerce-t-elle dans un logement qui n’est pas a priori conçu pour cela et qui, le plus souvent, n’a pas d’espace approprié, encore moins réservé à cet usage ? La situation d’hospitalité réunit en un même espace des membres et des non membres, ce qui signifie qu’elle implique un espace sur lequel les membres ont un statut supérieur à celui des non membres. Le premier opérateur de l’hospitalité réside donc dans la différenciation sociale et spatiale imposés aux non membres. A la différence de la cohabitation qui définit, sinon des rapports d’égalité stricte entre les protagonistes, au moins le partage du titre d’occupation, l’hospitalité est fondamentalement hiérarchisée : l’hôte habite chez le (dans la maison du) maître de maison et la souveraineté est uniquement du ressort de ce dernier. Toutefois, en dehors de cette inégalité fondamentale (et modulable) de statut, et du fait que l’hôte n’a de droits que concédés par le maître de maison, ce dernier est au service de l’hôte. Un rapport, on le voit, complexe qui explique les difficultés susceptibles d’être éprouvées par chacun des protagonistes, la facilité avec laquelle le maître de maison peut se sentir exploité par l’hôte, et ce dernier prisonnier du maître de maison. Mais avant cela, la difficulté réside dans le fait que la règle, qui n’est pas toujours explicite, doit être déchiffrée et interprétée. Elle le sera d’autant plus que l’hospitalité est prévue pour être de brève durée et que le maître de maison tient à ne pas l’installer. Pourtant, de plus en plus la relation d’hospitalité s’égalise, ne serait-ce que parce que les rapports domestiques se sont eux-mêmes égalisés ; le maître de maison ne se dit plus au service de son hôte et celui-ci pourra prendre autant d’initiative que la démocratie le permet.
La manifestation sans doute la plus visible de ce rapport asymétrique est la territorialisation de l’hôte, à la fois condition et dérive de l’hospitalité. L’architecture du logement, qui aujourd’hui ne prévoit pas le séjour de membres extérieurs au groupe domestique, oblige en leur présence à de savants arrangements ; mais l’hospitalité suppose en tout état de cause la délimitation d’une aire accessible à l’hôte, une certaine distance (spatiale ou temporelle) entre résidents permanents et occasionnels, et une différenciation des espaces. Le non respect de ces stratégies de séparation sonne le glas de l’hospitalité. Symétriquement, l’hospitalité exige des règles de cohabitation qui permettent de ménager sociabilité et intimité, entre soi et retrait de soi. A cet égard, le décloisonnement (même partiel) de l’espace domestique offre plus d’inconvénients que d’avantages. Le système le plus opératoire de la territorialisation de l’hôte est à néanmoins la chambre d’ami, souhait la plus fréquemment classé en tête, en France, par voie de sondage. Lorsque, dans les enquêtes qualitatives, les enquêtés répondent avec constance que « l’hospitalité est une question d’espace », ils indiquent que non seulement l’hospitalité exige plus d’espace mais qu’elle demande de l’espace pour cela. Si l’on voulait donc mesurer la propension hospitalière d’un pays à travers ses réserves d’espace, on constaterait que la France ne se donne pas les moyens de ses aspirations. En effet, 60% des moins de 30 ans usent pour leurs hôtes d’un couchage de fortune dans des pièces qui ne sont pas des chambres. La proportion, néanmoins, bascule avec l’âge et la libération des chambres d’enfants (que ces derniers n’acceptent toutefois pas toujours sans résistance), puisque ce chiffre passe à 16% pour les plus de 60 ans. Seuls 42% des cadres supérieurs et 32% des cadres moyens disposent d’une chambre d’ami. Toutefois, si l’hospitalité exige un espace « pour », l’espace de l’hospitalité peut en devenir la négation. Il ressort en effet des enquêtes qualitatives que l’hospitalité maximale serait celle qui implique un « dérangement » et un sacrifice. La chambre d’ami, idéal de l’hospitalité, est aussi la condition de l’hospitalité minimale. Grâce à elle, les interactions peuvent être réduites et le don minimisé. Cantonné à son espace, l’hôte peut aisément se glisser hors des interstices domestiques et vivre plus ou moins comme à l’hôtel.
L’hospitalité engage en effet l’exercice de la générosité, et ce à un double titre. D’abord parce que, dans son mouvement même, elle est une forme de don sans contrepartie exigible; et ensuite parce que, dans ses modalités, elle doit se conformer à des formes canoniques (sociales) de libéralité. Si le maître de maison n’est plus véritablement au service de l’hôte, il lui doit confort et réconfort, attention et attentions, politesse et gentillesse, et plus que cela : de son temps, de sa personne, même symboliquement. Le maître de maison ne peut ignorer son hôte (et réciproquement), comme l’y autorise l’hospitalité payante (prisée pour cela). Le code de la générosité admet d’ailleurs deux niveaux : « faire bien » et « faire le mieux possible », ce en quoi elle est code et sacrifice, règle et débordement de la règle, un système de toute façon en déséquilibre. Il est dès lors impossible de s’en tenir à des critères sociaux, conventionnels, et ce que l’on doit à l’autre est aussi ce que l’on se doit à soi-même : une avancée vers l’autre qui a un coût et représente une difficulté par rapport auxquels l’homo hospitalis se déclare toujours en déficit.
L’hospitalité est, par définition, un système instable, qui repose sur des règles et leur débordement, sur le code et le sacrifice. C’est en cela qu’elle se distingue le plus nettement de la réception qui repose plus fermement sur la règle et le code. La réception est essentiellement une question d’organisation, alors que l’hospitalité s’apparente au bricolage. Si les ajustements nécessaires à sa pratique peuvent être sérieusement limités par la présence d’un espace ad hoc comme la chambre d’ami, le reste du logement, en particulier ses espaces les plus intimes (salle de bains) et les plus collectifs (cuisine et séjour, équipements divers), restent l’objet de négociations discrètes mais néanmoins constantes, qui sont consubstantielles à l’exercice de l’hospitalité. Raison pour laquelle l’ouverture dont elle est synonyme s’accommode difficilement d’espaces ouverts ou peu cloisonnés.
Anne Gotman
Mars 2015
Références bibliographiques :
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Schérer René (1993), Zeus hospitalier. Eloge de l’hospitalité, Paris, Armand Colin.
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Ville et Hospitalité – textes de synthèse du séminaire, table ronde du 24 avril 1997, bilan et perspectives, Paris, Fondation Maison des sciences de l’homme, Plan Construction et architecture, mars 2000.