Grands ensembles

L’urbaniste Maurice Rotival (1897-1980) fut l’auteur de plans de villes pour Alger ou Caracas, mais il est davantage connu pour avoir été, dans le numéro de L’Architecture Aujourd’hui de juin 1935, l’auteur de l’expression « grand ensemble », qu’il inventait pour nommer de grandes opérations de logement en Europe et en France, parmi lesquelles la cité de la Muette, à Drancy. Commencée en 1933, la cité moderne des architectes Beaudouin et Lods a poussé au plus haut et au pire les contradictions entre le projet architectural et l’usage. La critique architecturale internationale avait en effet remarqué son innovation technique (une ossature d’acier revêtue de panneaux de béton boulonnés) et son plan-masse rationaliste, une première en France. Toutefois, non achevée à l’arrivée de la guerre, elle servit de caserne puis de camp d’internement pour les Juifs de France avant leur déportation à Auschwitz. En 1977, sera détruit ce qui la distinguait (les tours et les bâtiments en redans) ; on ne conserva que le bâtiment en U, qui fut classé monument historique en 2001, au titre de lieu de mémoire de la Shoah davantage que pour son intérêt architectural.
Après Rotival, le terme « grand ensemble » fut oublié pendant quinze ans et ne réapparut qu’après une Reconstruction chargée seulement de réparer les destructions de la guerre. Aucun grand ensemble n’a certes connu le destin tragique de la Muette, mais certains d’entre eux peuvent être qualifiés de lieux de relégation sociale. En effet, bien que la construction massive sous forme de grands ensembles n’ait duré que vingt ans (1953-1973), ses conséquences se perpétuent jusqu’à aujourd’hui en raison d’une pathologie urbaine et sociale mêlant dialectiquement le spatial et le social, au point que leur démolition a pu être pensée comme une « solution finale ». Comment en est-on arrivé là ?

Une performance économique, architecturale et constructive

1953-1973 : la politique officielle de production des grands ensembles tient entre ces dates, sa brièveté contrastant avec la pérennité de ses effets. En 1953, le ministre de la Reconstruction Pierre Courant fit voter des lois sur l’extension de l’expropriation (renforcées en 1958 par la loi sur les Zup [Zones à urbaniser par priorité] qui permettra d’ajouter les équipements non programmés jusque là), sur les Logécos (logements économiques en copropriété), et sur la participation des entreprises au financement du logement (le « 1% patronal »). Vingt ans plus tard, le ministre de l’Équipement Olivier Guichard signait une circulaire qui mettait fin à la construction sous forme de grand ensemble. S’il est pertinent du point de vue politique et institutionnel, le bornage chronologique ne rend toutefois compte ni de la réalité de la construction ni du peuplement ni de la représentation symbolique du grand ensemble. En effet : 1°) entre 1947 et 1953, plusieurs réalisations sont aujourd’hui considérées comme appartenant à cette catégorie ; 2°) des quartiers sociaux conçus après 1973 selon une architecture et une forme urbaine différentes sont couramment aujourd’hui classés comme grands ensembles ; 3°) des copropriétés sont aujourd’hui rangées elles aussi comme des grands ensembles, pour la raison que leur forme urbaine et architecturale est la même que celle de leurs homologues sociaux. Ainsi, l’impossibilité de dénombrer les logements construits dans des grands ensembles tient tout simplement à l’absence d’accord sur la définition en termes de nombre de logement minimum, de procédure de financement, de statut d’occupation et de forme urbaine. Maintes fois commencée mais jamais achevée, l’histoire des grands ensembles sera d’abord celle de l’évolution de leur définition.
Il est cependant une acception qui fait consensus : celle des quartiers construits par la Scic, la Société centrale immobilière de la Caisse des dépôts et consignations, fondée en 1954 et  « inventeur » du grand ensemble (selon le mot de Paul Landauer). Ses architectes (Coulon et Stoskopf, notamment) sont à l’origine de la forme archétypale d’une production qui en représenta le noyau dur et indiscuté. Abstraction formelle signifiant l’universalité, orthogonalité rigoureuse des voiries, équilibre entre les tours et les barres, industrialisation des composants (béton, mais aussi pierre) : à partir des modèles de Sarcelles et de Mourenx, cette doctrine non écrite fut appliquée par la Scic dans de nombreuses unités en région parisienne, avant de devenir un modèle pour toute la maîtrise d’ouvrage sociale française, au point que chaque ville grande ou moyenne aura sa Zup – sur un volume de 350 grands ensembles environ, 197 le seront selon la procédure des Zup.
La domination du modèle formel inventé par la Scic ne doit cependant pas faire oublier différents francs-tireurs. Émile Aillaud fut de ceux qui en ont brouillé la figure en dessinant tous ses quartiers très sociaux (à Forbach, Bobigny, Pantin, Grigny, Chanteloup-les-Vignes, etc.) sur le refus de l’orthogonalité et en donnant à son architecture une qualité que la critique lui a volontiers reconnu comme « poétique », notamment grâce à des représentations figuratives sur les façades de pâte de verre et dans les aires de jeu
Au bout du compte, dans nul autre pays européen une telle politique de logement de masse n’aura été menée avec une telle efficacité, une technocratie brillante alliée à une industrie du bâtiment performante montrant que la France pouvait se relever de la dépression de l’entre-deux-guerres, du déshonneur de la défaite de 1940 et de la honte de l’Occupation.
Aujourd’hui, prenant en compte le critère de la relégation sociale et celui de la forme urbaine, certains analystes ont tendance à élargir la définition initiale, d’une part vers des opérations de logement antérieures à 1953 ou postérieures à 1973, d’autre part à certaines grandes copropriétés de la même époque. Dès 1947, en effet, parallèlement aux opérations de reconstruction d’après-guerre proprement dites, le ministère de la Reconstruction avait soutenu les initiatives d’ingénieurs qui, face à l’immensité des besoins en logements, comprenaient que la rapidité d’exécution et l’abaissement des coûts impliquaient l’industrialisation. En 1949, les chantiers du « secteur industrialisé » changeaient l’échelle d’une industrialisation déjà testée lors de la Reconstruction, et 1950 marquait le lancement du premier grand concours associant architecte et entreprise, celui de la cité Rotterdam à Strasbourg (800 logements). L’année suivante, fut lancé le projet d’une « unité de construction » d’une ampleur exceptionnelle et à la préfabrication très avancée, à Bron-Parilly, dans la banlieue est de Lyon (2600 logements). La cité Rotterdam, Bron-Parilly et d’autres (Beaulieu à Saint-Etienne, par exemple) ne faisaient cependant pas une politique, car il manquait encore un opérateur capable ; ce rôle sera joué à partir de 1954 par la Scic. Après un premier projet de 400 logements à Paris (porte de Vincennes), la seconde grande opération de la Scic fut réalisée à Sceaux. D’une taille égale à la cité Rotterdam et confiés d’ailleurs au même architecte (Eugène Beaudouin), les Bas-Coudrais avaient un plan-masse attentif à son site, comme à Strasbourg, ce qui ne sera plus le cas des grands ensembles purs et durs.
Un autre type d’ouverture de la notion de grand ensemble – moins discuté, celui-ci – concerne les quartiers construits par l’équipe Candilis-Josic-Woods, représentants français (bien qu’étant respectivement grec, serbe et américain) du mouvement international Team Ten, qui, au début des années 50, se posait en alternative à la charte d’Athènes. Les différents concepts formels conçus et appliqués par Team Ten, ainsi que le prétendu appui sur l’anthropologie, ont produit une forme urbaine légèrement différentes, mais dont les usages ne les distinguent nullement des autres grands ensembles, conséquence de leur peuplement très social. L’extension de Bagnols-sur-Cèze, la cité de l’Étoile, à Bobigny, et Toulouse-le Mirail (à la construction tardive, puisqu’elle commença en 1971), par exemple, connaissent les mêmes difficultés sociales et continuent de recevoir les mêmes réponses que les grands ensembles classiques.
L’élargissement de la définition du côté de certaines copropriétés peut se comprendre, étant donné que celles-ci se sont vu appliquer les mêmes modèles par les mêmes architectes et même parfois par les mêmes maîtres d’ouvrage (la Scic, plus particulièrement). Dans ce sous-ensemble, le cas de Fernand Pouillon est lui-même à part, en raison de ses compositions urbaines et de son architecture, loin de la charte d’Athènes et dont la modernité est tempérée par des références classiques (pierre massive, façades rythmées par de fausses colonnes, détails décoratifs). Les résidences de Pouillon sont une des illustrations de l’embarras terminologique, face à une production hétérogène que le recul historique tend aujourd’hui à unifier.
Alors que, pendant leur construction, les nouveaux quartiers bénéficiaient de différentes appellations liées à leur concept urbain (Unité de voisinage, unité de construction) ou à leur procédure (Logéco, Zup, etc.), d’autres termes plus généraux et plus euphémisants, leur seront substitués par la suite : cités, quartiers et même banlieues. Car, à peine leur période de construction était-elle achevée que les grands ensembles étaient déjà l’objet des politiques publiques de réhabilitation et d’accompagnement social.

Une contre-performance sociale

L’observation sociologique, mais aussi la littérature, le cinéma et bien sûr l’opinion publique, ont très tôt dénoncé les méfaits du gigantisme, de la répétition, du déracinement, de la perte des repères sociaux et spatiaux. En 1962, assistant en voisin à la construction de Mourenx, Henri Lefebvre se demandait si on entrait « dans la cité radieuse ou dans le monde de l’ennui sans recours ». Les habitants des classes moyennes, qui n’étaient là qu’en raison de la pénurie de logements et, pour nombre d’entre eux, de leur rapatriement après l’indépendance de l’Algérie, furent remplacés par des populations captives, dont une part élevée de migrants et de leurs enfants, touchés dès les années 1970 par la désindustrialisation et le chômage. Devenu rapidement non désirable, le grand ensemble allait souvent être occupé par ceux qui n’avaient pas la possibilité d’exprimer un désir d’habitat que les moins captifs orientaient soit vers la location ou la copropriété en centre ville, soit vers la propriété d’une maison périurbaine.
Aujourd’hui, la pauvreté n’est certes pas réservée aux grands ensembles, et l’on sait combien elle est présente dans certains centres-villes dégradés et dans certaines zones rurales déprimées, mais le grand ensemble continue d’être la question irrésolue des « banlieues » françaises. Les points de vue des chercheurs et des politiques divergent sur les causes, d’abord sociales et économiques pour les uns, plutôt culturelles et ethniques pour les autres, tout le monde partageant peu ou prou la vision spatialiste d’un effet de quartier jouant sur les conduites et les représentations de leurs habitants comme sur celles des autres. Devant les grands ensembles qui concentrent les indicateurs les plus négatifs, certains observateurs  retrouvent toutes les impasses propres aux ghettos américains, tandis que d’autres voient des sas vers l’intégration sociale et spatiale.
La vision spatialiste doit cependant être corrigée, en distinguant l’effet de quartier et celui de la forme urbaine. La Scic elle-même a construit des grands ensembles en copropriété, à Sceaux, Fontenay-sous-Bois, Rueil-Malmaison, etc., qui se portent très bien, la différence étant dans le statut et la localisation (banlieues sud et ouest de Paris), qui induisent un autre peuplement et d’autres modes d’habiter et d’entretenir – il a d’ailleurs souvent été dit que le grand ensemble était une forme d’habitat convenant mieux aux classes moyennes en copropriété qu’aux classes populaires en location.

Démolir, mélanger, patrimonialiser

Bien que les États-Unis n’aient pas de grands ensembles aux sens formel et institutionnel où nous l’entendons en Europe, de grands programmes sociaux ont été construits dans ses plus grandes villes, New York se distinguant par son pourcentage relativement élevé pour une ville américaine (5,6 %). En 1972, la démolition du quartier Prutt Igoe à Saint-Louis (Missouri), a pu être considérée comme la « mort de l’architecture moderne », selon la formule fameuse de Charles Jencks, fondateur du post-modernisme. Le pays avancé qui compte le moins de logements sociaux est donc celui qui a lancé le mouvement de la démolition de quartiers modernes jugés comme des désastres urbains et sociaux.
En France, l’année de l’arrêt officiel de la construction des grands ensembles (1973) fut aussi celle de la création du groupe de réflexion Habitat et vie sociale (HVS), premier maillon d’une chaîne, ininterrompue jusqu’à aujourd’hui, de « politiques de la ville ». Après HVS, fondé finalement en 1977, Développement social des quartiers (1981), Banlieues 89 (1983), Grands projets urbains (GPU, 1991), Pacte de relance sur la ville (Zones urbaines sensibles, Zones de redynamisation urbaine, Zones franches urbaines, 1996) Grands projets de ville (GPV, 1999) et finalement – et jusqu’à aujourd’hui – Programme national de rénovation urbaine (PNRU, 2003) sont les noms des politiques successives. Encore à cette liste faudrait-il ajouter les étapes-clefs que furent en 1988, la création de la Délégation interministérielle à la ville (DIVE), dirigée par Yves Dauge, et deux ans plus tard, la création d’un ministère de la Ville, confié à Michel Delebarre, sans compter les mesures qui, des zones franches aux zones d’éducation prioritaires, témoignent des efforts développés par les pouvoirs publics pour trouver des réponses à des questions lancinantes.
Dès 1973, le premier programme de soins Habitat et Vie sociale déplorait l’enclavement social et géographique de ces quartiers. Trente ans plus tard, l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru), qui est l’outil du PNRU, faisait toujours de la mixité sociale l’enjeu majeur de leur reconquête. Il s’agit en l’occurrence aujourd’hui de briser la spirale négative de la ségrégation sociale et spatiale en insérant les grands ensembles dans le marché foncier urbain : démolir les tours et les barres vise à redistribuer leur peuplement et à construire à leur place des programmes de logement diversifiés, y compris des copropriétés pour la classe moyenne. La doctrine de la mixité sociale appliquée aux grands ensembles consiste à mélanger des plus riches aux plus pauvres. Politiquement, une telle mixité est plus facile à réaliser que l’inverse – l’introduction de pauvres dans les quartiers riches – qui est pourtant l’un des objectifs de la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU, 2000), dont le quota de 20 % de logements sociaux a été porté en 2013 à 25 %. Les effets des politiques de mixité sociale sont cependant critiqués : les locataires refusent les démolitions lorsqu’ils ne sont pas relogés sur place ; les HLM reconstruits sont généralement moins sociaux que les précédents ; certaines communes freinent la construction de HLM lorsqu’elles ont atteint les 25 % ; la cohabitation avec les nouveaux habitants locataires ou propriétaires brise les anciennes solidarités et accentue la stigmatisation d’un logement social qui voisine désormais avec d’autres statuts.
L’Anru a marqué une étape offensive en devenant le guichet unique doté de moyens considérables et en augmentant la cadence des démolitions, reconstructions et « résidentialisations » (marquage, clôture et sécurisation des entrées et des abords).
L’accélération des démolitions a fait réagir les défenseurs du patrimoine architectural du XXe siècle : dès 1999, le ministère de la Culture avait d’ailleurs proposé la création d’un label destiné, notamment, à protéger les grands ensembles les plus remarquables du point de vue architectural. Les régions Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Ile-de-France ont ainsi attribué le label Patrimoine du XXe siècle à certains grands ensembles menacés. La protection patrimoniale révèle toutefois un paradoxe, lorsque les habitants des HLM refusent d’habiter un « ghetto historique », ainsi que l’ont proclamé ceux de la cité de l’Étoile à Bobigny, frappée en 2010 d’une instance de classement au titre des Monuments historiques – laquelle restera sans suite. Il est encore trop tôt pour se prononcer sur les résultats de l’ambitieuse et coûteuse politique de l’Anru en terme de changement d’image et d’usage de ce qui était les grands ensembles. Bien que l’on y ait davantage démoli que reconstruit, et que les nouveaux logements aient introduit de nouveaux habitants, la fracture sociale demeure forte entre ces quartiers et les autres. Mais comment pourrait-il en être autrement lorsque les inégalités continuent de se creuser dans tout le pays ? Et d’ailleurs, à supposer que les grands ensembles disparaissent, urbanistiquement parlant – hors quelques cas protégés, ou du moins labellisés – les stigmates du lieu ne vont-elles pas demeurer ? La résilience de l’imaginaire ne sera-t-elle pas la plus forte ? L’histoire montre en effet que certains lieux restent « maudits » dans l’inconscient collectif, lorsque par exemple les grands ensembles ont été construits à l’emplacement de bidonvilles (à Nanterre, à Saint-Denis, etc.). Il est toutefois possible que, le renouvellement des générations d’habitants accompagnant celui du bâti, l’oubli finisse par l’emporter et que ce qu’il restera des grands ensembles soit simplement considéré comme des pièces dans les puzzles de la ville générique et non plus comme des trous noirs où se perdent autant les finances publiques que les espoirs des habitants.

Jean-Michel Léger
Juin 2016

Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru), « Le logement social », charte d’Athènes, démolition (des logements sociaux)

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