Auteur/e
Blais Nathalie
Discipline
Histoire
Titre
Regards sur la ville sous la monarchie de Juillet : patrimoine architectural et modernité urbaine dans un espace en mutation
Université
Paris 1
Date de soutenance
26/01/2017
Directeur/trice de thèse
Philippe Boutry
Résumé
Héritière des graines semées depuis la Révolution, la monarchie de Juillet élabore les bases d'une politique patrimoniale dans un contexte de renouveau urbain. Les villes entament un processus de transformation de leur armature pour répondre aux nécessités de salubrité publique et s'adapter aux changements socio-économiques. Dans ce contexte, de nouvelles formes de vandalisme apparaissent. Entre conservation des monuments et salubrité publique, différents acteurs doivent faire consensus. Bien que critiqué, le réemploi apparaît comme la meilleure alternative. Il s'agit de concilier les monuments de l'ancienne France avec les impératifs de la France moderne. De la dénonciation du« beau percé», apparaît la défense d'une physionomie de la ville, avec la notion de paysage urbain. Objet de fierté locale, l'édifice ancien est constitutif d'un capital culturel économique. Paysages et monuments constituent les principaux attraits et atouts d'une ville. Le régime fonde trois organes dédiés aux monuments historiques et favorise l'essor des sociétés savantes. Ces acteurs, dénommés les hussards des monuments historiques, remettent en cause les pratiques de l' Ancien Régime. Face à un vandalisme multiforme, ils élaborent de nouvelles modalités de gestion des édifices prenant en compte plusieurs paramètres, comme l'intégrité. À travers leurs discours, ils invitent à une réflexion nouvelle sur la place et le rôle du monument historique dans un espace urbain qui se régénère en profondeur. Pour atteindre leurs objectifs, des outils de vulgarisation de l'archéologie sont mis en place et diffusés pour former la nouvelle génération et contribuer à une prise de conscience.
Mots-clés
Urbanisme, monument historique, vandalisme, monarchie de juillet
Auteur/autrice
-
Jean Bosvieux, statisticien-économiste de formation, a été de 1997 à 2014 directeur des études à l’Agence nationale pour l’information sur l’habitat (ANIL), puis de 2015 à 2019 directeur des études économiques à la FNAIM. Ses différentes fonctions l’ont amené à s’intéresser à des questions très diverses ayant trait à l’économie du logement, notamment au fonctionnement des marchés du logement et à l’impact des politiques publiques. Il a publié en 2016 "Logement : sortir de la jungle fiscale" chez Economica.
Voir toutes les publications