Part de la production neuve qui remplace les logements qui disparaissent par désaffectation après déduction des mouvements de réaffectation (c’est-à-dire par désaffectation nette).
En termes rétrospectifs, on peut mesurer sommairement l’intensité du renouvellement du parc en faisant la différence entre l’accroissement du nombre de logements entre deux dates et celui des mises en services de logements neufs au cours de la même période.
Dans le calcul de projection de la demande potentielle de logements neufs, on introduit une rubrique consacrée au besoin de renouvellement du parc qui tient compte du rythme de désaffectation nette observé au cours des périodes précédentes on retient généralement un besoin de renouvellement moyen annuel variant entre 30 000 -fil de l’eau- et 50 000 -poursuite de l’effort public de renouvellement urbain- logements par an à l’échelle nationale selon les scénarios adoptés).
Dans le cadre de politiques nationales ou locales, le rythme de renouvellement du parc peut aussi être formulé comme un outil visant à favoriser, par une production neuve orientée vers la reconquête de tissus urbains existants, l’éradication de logements insalubres ou simplement inadaptés à la demande.
Jean-Claude Driant
Juin 2021.