Formes du logement et mots de la maison

 

Les mots de la “ maison ” présentent la particularité d’évoquer de multiples lieux, formes, objets d’un univers quotidien avec lequel nous sommes tout particulièrement familiarisés, nul ne pouvant vivre sans habiter. On peut sans doute se demander si le mot “ maison ” est le terme le plus générique qui soit pour désigner non pas le lieu où l’on habite, le mot “ habitat ” pouvant avoir une acception géographique ou écologique, mais l’édifice, la construction que l’on occupe sinon en permanence, du moins avec force habitudes et régularité. L’établissement où l’on demeure (demeure), l’habitation où l’on réside (résidence), le domicile que l’on occupe peuvent prendre la forme d’autres types de constructions que celles qui correspondent à l’image que l’on se fait couramment d’une maison, à fortiori d’une maisonnette. Ce charmant diminutif indique que l’on a déjà en tête une forme, un volume, un cadre, bref de quoi soupeser le poids symbolique, financier et matériel de l’édifice.

La maison par destination et la diversité des types d’édifices

L’association faite par Martin Heidegger entre bâtir, habiter et penser indique que l’édification d’une habitation est une activité essentielle de l’humanité, de la socialisation, des êtres vivants en général, animaux et végétaux. C’est dire si les mots et les choses de la maison sont liés, dans chaque langue, culture et civilisation, par des liens étroits tissés au fil des siècles, avec des racines très profondes, des évolutions sémantiques et philologiques qu’il n’est pas raisonnable d’imaginer pouvoir aisément restituer. Il existe pourtant des termes métaphoriques, ou correspondant à d’autres tropes, couramment utilisés à la place du terme déjà fort général de maison. Pris dans ce qu’il désigne de plus vital, on parlera d’abri, de logis, de refuge, de gîte, d’asile, bref d’un chez-soi dont il n’est pas besoin de préciser la nature pour qu’il joue son rôle, ne serait-ce que sommairement ou furtivement. Lieu privilégié où l’on se réunit autour d’un feu permettant de se chauffer et de préparer les repas, la maison sera couramment appelée foyer, noyau du ménage comme unité démographique. Si l’héritage latin de notre culture savante en la matière veut d’emblée que la domus de la ville s’oppose à la villa de la campagne, on empruntera plutôt les images les plus primitives —ou plutôt régressives— de la maison au règne animal : le nid, la coquille, la ruche, la niche, le terrier, le cocon, le bercail, la tanière, la crèche
La porte est ainsi ouverte aux appellations plus familières, vulgaires ou argotiques en vertu desquelles on pourra crécher dans une taule, pieuter en cabane ou s’envoyer en l’air tranquille au paddock. C’est qu’à “ maison ” seront associés toute une série de qualificatifs permettant de préciser sinon la nature, du moins la destination principale du lieu. Les maisons auxquelles fait prioritairement référence la langue verte sont bien évidemment liées au commerce du sexe ou à diverses modalités d’incarcération. Cabane et taule ont un temps fait référence aux maisons closes, ces maisons de passe, de rendez-vous et de tolérance qui, dès lors qu’elles sont un lieu permanent d’habitation, tout au moins pour leurs pensionnaires et la taulière, car les clients ne font guère qu’y passer —même si c’est avec acharnement, constance et régularité, et avant de regagner leurs pénates—constituent un habitat au plein sens du terme. Les bordels, claques, lupanars correspondent tout de même plus à l’image que l’on se fait de la maison que les maisons de jeux et autres tripots. Il y a aussi et surtout ces maisons où l’on peut être condamnés à vivre en vertu de processus et procédures judiciaires (ou plus arbitraires parce que moins légitimes) de relégation et d’enfermement. Qu’elles soient de justice, en se parant de la somptuosité des palais, de force, de détention ou de correction, simplement d’arrêt ou ayant le statut de centrales, elles consistent à mettre à l’ombre des pensionnaires en préventives ou déjà condamnés, que l’on y amène et qui y sont détenus.
S’institue de la sorte une correspondance entre la nature, ou la destination principale, de ce genre de maisons et la dénomination de celui qui y prend pension. On construit donc des maisons de retraite pour les retraités, les maisons de santé pour les malades, les maisons de redressement pour les déviants et les délinquants mineurs, le sens pouvant vagabonder d’un type d’habitation à une autre jusqu’à ce que, par antiphrase, on parle de maison de fortune pour désigner l’habitacle le plus rudimentaire qui soit. On peut toujours, bien sûr, spécifier la nature de la maison par un qualificatif renvoyant à la catégorie sociale, à un groupe socioprofessionnel ou ethnico-culturel, à une classe. La maison peut ainsi être aristocratique (encore que cela se dise peu et que l’idée renvoie plutôt à une généalogie dynastique, qui deviendra par la suite “ d’entreprise ”, comme la célèbre Maison Roblot), bourgeoise, paysanne, ouvrière, de mineur, d’éclusier, de chef de gare, etc. L’appartenance d’une habitation à un type d’édifice socialement et géographiquement connoté s’exprime dans une image synthétique a priori au principe même de la correspondance entre des caractéristiques de taille, de forme et peut-être surtout d’une disposition des lieux perceptible de l’extérieur, et un genre, un mode, un train ou un niveau de vie. En parlant de château, d’hôtel particulier, de manoir, de gentilhommière, de folie, de palais, on sait que l’on a affaire à des édifices hérités de l’aristocratie, somptuosité et noblesse faisant partie d’un décorum supposant de multiples atours, notamment des parcs et jardins et une opposition cour/jardin théâtralisée à souhait. La maison bourgeoise individuelle (de maître ou de notable, couramment appelée villa) ou collective (immeuble pouvant être “ de rapport ” compte tenu de l’économie politique propre à cette classe sociale) se doivent en même temps de faire bonne figure face à l’espace public, qui est le décor et la raison sociale d’un être au monde particulier, tout en préservant l’intimité domestique de l’espace intérieur et les rituels d’entre soi, de plus en plus au principe de la constitution de quartiers résidentiels. Le pavillon comme descendant des maisonnettes ouvrières et les logements dans des immeubles à vocation sociale issus des modèles des casernes et autres phalanstères ou familistères des utopies industrielles représentant depuis le XIXe siècle une sorte de minimum garanti de l’habitation des salariés.

Évolution historique et différences géographiques et culturelles

Une chaumière, une ferme, un moulin, un chalet ou un mas renvoient aux activités agricoles, à la campagne et à un monde rural, même s’il s’agit désormais de résidences secondaires. Les géographes et, encore que dans une moindre mesure, les ethnologues ont eu tôt fait de faire passer dans le vocabulaire courant de la langue française (mais il en est de même pour les autres pays explorateurs et conquérants dans leurs sociétés et leurs langues respectives) les mots désignant des types d’habitat exotiques, avec du reste une correspondance en vertu de laquelle certaines formes archaïques de l’habitation propres à certaines ethnies conserveraient l’apparence de celles dont l’archéologie, voire la paléontologie, retrouvent la trace. La grotte ou la caverne survivent surtout dans un habitat troglodytique qui se raréfie. Les tentes, cases, huttes, cabanes, cabanons, paillotes, et autres bungalows sont désormais devenus une des formes privilégiées d’un habitat de loisir où des hordes de touristes en quête d’exotisme retrouvent les valeurs essentielles des formes rudimentaires de l’habiter. Et, à propos de formes rudimentaires et d’habitats plus ou moins primitifs, précaires et provisoires, le vocabulaire ne manque pas pour désigner des maisons en fonction de la solidité, de la salubrité ou du confort. Celles que nous venons de mentionner sont du nombre, mais des termes plus génériques et s’appliquant à n’importe quel matériau ou région du monde existent aussi, tels : taudis, masure, ruine, gourbi… Ce dernier terme cumule en quelque sorte toutes les facettes d’un état déplorable de l’habitation. Tout le monde a en tête ces formes canoniques de l’habitat de certaines populations (sur lesquelles on ne sait du reste que fort peu de choses, pas plus que sur les caractéristiques pratiques et symboliques des habitations qui les caractérisent) comme la yourte mongole, le tipi ou le wigwam des Indiens d’Amérique du Nord, l’isba ou la datcha russes, l’iglou esquimau ou la toupa des Lapons, sans parler du boyo motilone, des Long-Houses dayaks, des compartiments chinois et de ces maisons où, dans un sens plus métaphorique, siègent des organismes communautaires comme un Hôtel de ville, une djemaa kabyle, etc.

L’architecture : un objet dans un site et au milieu de formes urbaines

Ceci nous amène du reste assez naturellement à parler de la forme de la maison dans ce qu’elle doit à son environnement, pris au sens large. C’est sans doute à la géographie française que l’on doit les premières typologies systématiques de l’habitat rural. En distinguant quatre grandes catégories de maisons : élémentaire, en ordre serré, en ordre lâche et en hauteur, Albert Demangeon ne s’attachait guère qu’à la forme globale du regroupement de l’habitation des hommes, de celle des bêtes et des dépendances agricoles selon les régions. À tenir compte de l’urbanisation de l’habitat, on s’offre la possibilité de mettre en évidence d’autres modes d’organisation du bâti. La maison peut demeurer isolée —comme dans l’habitat individuel idéal typique qu’est le pavillonnaire ou les cottages anglais—, mais elle peut aussi être mitoyenne, jumelée ou en bande, comme dans le cas des rangées bretonnes traditionnelles ou des corons des bassins industriels. On a alors affaire au groupement d’un nombre variable de logements sous un même toit. Qu’elle soit dite assez improprement “ individuelle ” ou “ collective ”, la maison peut également être en rez-de-chaussée ou compter plusieurs étages, être d’un seul bloc, comporter une cour, un patio ou plusieurs corps de bâtiments; les logements (ou appartements) qui la composent pouvant fonctionner sur un seul niveau ou s’organiser en duplex. Ils peuvent aussi se déployer sur plusieurs étages selon de multiples combinaisons, les escaliers pouvant être d’un usage privatif ou, plus couramment comme pour la plupart des ascenseurs, prendre place dans une cage en participant de la constitution de parties communes. Des édifices aux configurations subtiles, maniérées et parfois franchement tordues parce que conçues en fonction des contraintes du site, du parcellaire et de la mitoyenneté ont largement cédé la place à des immeubles dites “ modernes ”. À privilégier le confort, l’équipement, la salubrité et l’ensoleillement des logements —considérés comme des cellules de base de l’habitation dont on privilégie la supposée rationalité fonctionnelle— et à éluder le contexte, le parcellaire et les formes urbaines environnantes, la conception architecturale peut aisément aboutir à ces formes simplistes que sont les tours et les barres. L’engendrement des formes tient alors plus de la répétition et de la duplication que d’une réelle composition urbaine de l’habitat. Les gratte-ciel quant à eux correspondent plutôt à des immeubles de bureaux.
La maison, qui fut longtemps et est encore largement construite selon des traditions constructives vernaculaires et confiées aux bons soins de tâcherons ou de corporations de constructeurs, est devenue, depuis l’invention des plans à l’échelle dans un espace euclidien, un des objets d’une pratique architecturale relevant d’une culture plus ou moins savante. Ses caractéristiques sont sinon de faire advenir un mode de représentation et un vocabulaire propres à l’activité d’un maître d’œuvre qui sort du rang en revendiquant le statut d’artiste-créateur-concepteur, du moins une façon de représenter graphiquement, et donc de se représenter, les édifices selon des vues successives et complémentaires avec lesquelles les habitants désormais suffisamment alphabétisés de notre pays sont familiarisés. Chacun sait en effet qu’à côté des photos et des vues en perspectives axonométriques, cavalières ou isométriques, le professionnel recourt à des vues renvoyant à des aspects particuliers de l’organisation spatiale. À la vue en plan correspond une image de la distribution (à dominante fonctionnelle) et à l’élévation correspond la ou les façades (renvoyant plutôt à l’esthétique) —la vue latérale correspondant à un pignon. Les coupes donnent quant à elles des informations sur les techniques de construction et sont habituellement considérées comme plus difficiles à lire pour un néophyte. On entre ainsi dans l’univers des toponymes et d’une codification de la représentation des lieux qui, en dehors du cartouche dans les plans, fait, de chaque objet figuratif ou de chaque configuration particulière qu’elle peut comporter dans l’organisation des formes, le lieu d’accueil potentiel d’une désignation, d’une dénomination destinées à faciliter ou à lever une éventuelle ambiguïté dans la lecture des plans. Les mots en question appartiennent bien évidemment à l’usage courant des édifices eux-mêmes et de leurs parties, mais le fait qu’ils figurent ou non dans les plans pour accompagner les dessins dans la description de l’organisation de l’espace sont d’une indication précieuse pour qui s’enquiert des évolutions historiques et philologiques des lieux de l’habitation. Tout le monde a en tête la plupart des pièces dont se compose une maison. Mais, sortis de la chambre (à coucher), du salon, de la salle à manger, de la salle de bains, de la cuisine, du vestibule, du couloir, du cabinet de toilette, des cabinets (toilettes, petit coin, etc. ou W.-C.), et de ces annexes encore présentes à l’esprit, même quand on n’en dispose plus, que sont la cave, le grenier, la buanderie ou les poulaillers, clapiers, charbonniers, etc., les choses se compliquent. Mentionnons par exemple le hall, le bureau, la salle de billard, le fumoir, la salle de jeux, le boudoir, les écuries. Ces lieux sont tombés en désuétude, ont pris place dans des équipements collectifs pour être devenus un véritable luxe à titre privatif, ou se sont métamorphosés en suivant les évolutions techniques considérables des équipements domestiques. On passe ainsi des écuries aux garages, des buanderies à la simple machine à laver et à une corde à linge bricolée sur le balcon ou bien au-dessus d’un évier ou de la baignoire, de la chambre de bonne au placard à balais, de la resserre ou de la cave au réfrigérateur, de la cheminée au radiateur et du jardin au pot de fleurs ou à la jardinière. On sent bien que, depuis un bon siècle, une économie politique des effets d’être dans l’habitation réduit l’éventail des surfaces en même temps que la diversité des pièces à une sorte de moyenne, tout en enrichissant l’espace domestique d’équipements permettant de faire des opérations essentielles plus rapidement, plus aisément et surtout en se dispensant de personnel domestique. La normalisation du logement et ses codes (de la simple chambre d’hôtel, d’hôpital ou d’un foyer aux F1 à Fx, en passant par les studios, studettes et autres arrangements immobiliers) banalisent en quelque sorte une disposition appauvrie des lieux de la maison.

Des petits détails qui font toute la différence

Raison de plus pour que les éléments contribuant à une discrète singularité fasse l’objet de toute notre attention. Il va de soi que mur, plancher, plafond, cloison, porte, fenêtre (et porte-fenêtre ou porte cochère), baie, volet, rideau, tenture, lucarne, vasistas, œil-de-bœuf, toiture, terrasse (et toiture-terrasse), mansarde, loggia, balcon, véranda, pergola, galerie, porche, palier soient des mots servant à décrire les caractères essentiels d’une maison. Le vocabulaire peut même devenir plus technique et décrire les organes d’un corps de bâtiment dont la complexité n’échappe à personne, encore faut-il savoir entrer dans le détail de la construction, notamment de second œuvre. Linteau, meneau, chambranle, châssis, battant, dormant, main-courante, garde-corps, rambarde, soupirail, parquet, lambris, colonne, balustrade, verrière, marquise, soubassement, corniche, charpente, tuiles, gouttière, sont autant de mots qui participent du paysage symbolique de l’habitant, surtout s’il habite un pavillon où entretien et bricolage deviennent, avec le jardinage, des activités essentielles de l’habiter. Nous pourrions aussi évoquer les éléments mobiliers ou de décoration sans lesquels une construction ne saurait être un habitat digne de ce nom. Il convient également de noter que les équipements et appareils qui, de l’antenne parabolique, du câble, des fils et des tuyaux aux lampes, lustres, appliques, rallonges, prises et interrupteurs, chasse d’eau et robinets, font la quintessence de ce qui marche ou paralyse ce qui est devenu un véritable système.
Mais sans doute est-il plus important d’attirer l’attention des lecteurs sur un élément à nos yeux essentiel de l’image et de la fonctionnalité urbaines de la maison : son insertion dans un espace urbain à partir de la rue. On a déjà noté le fait que l’habitation était une sorte d’organe technique branché sur des réseaux. Branchements et compteurs, relevés et facturations, évacuation, enlèvement et ramassage font partie d’une gestion qui, sans forcément être quotidienne, suppose une attention constante et des pratiques réitérées régulièrement. Les poubelles font ainsi partie du paysage de l’habitation, les canalisations et les VRD aussi, même si on les voit moins. En revanche les abords, les accès et l’entrée de toute maison ne peuvent que constituer un enjeu fondamental de la socialisation urbaine de l’habitat par leur importance aussi bien pratique que symbolique. J’ai évoqué le dispositif des entrées à partir de l’espace public de la rue vers l’espace privatif dont la limite coïncide avec la porte d’entrée du logement, sorte de réduit de l’espace domestique. Ces espaces que l’on dit aussi “ intermédiaires ”, abords et parties communes des immeubles, jardin de devant dans le pavillonnaire et les villas, sont sans doute les lieux les plus fragiles de la maison où l’édifice, comme du reste l’habitant, mettent en jeu leur identité et leur intégrité.
Le parcours d’entrée est ainsi balisé par une série d’éléments au principe même de la domiciliation, c’est-à-dire du repérage, de l’identification et de la construction d’une partie tout au moins de l’image sociale de l’habitant. La clôture et son portillon —à défaut peut-être du bahut surmonté d’une grille et ouvert d’un portail comme dans un habitat de plus haut standing (dispositif qui prend le nom de barreau et qui débouche sur la varangue dans l’habitat créole de la Réunion)—, l’allée, les marches, le perron, l’auvent, la lanterne, le paillasson et le décrottoir, qui architecturent véritablement un seuil, le numéro, la boîte aux lettres et la sonnette avec la mention du nom de l’habitant, le judas, la serrure, le gardien, la concierge, le chien de garde parfois, etc. ne peuvent que jalonner l’itinéraire de quiconque entre dans une maison. Le parcours devient plus aventureux dans les immeubles à cause du rejet de ces espaces dans l’anonymat de la cohabitation. Et ce n’est peut-être pas un hasard si les dégradations et incivilités —qui témoignent de difficultés manifestes d’appropriations pratiques et symboliques de l’espace de l’habitat, à l’image sans doute d’une insertion problématique dans l’espace social—, prennent la forme de bombages (tags), ces mots griffonnés qui défigurent plus les maisons qu’ils n’améliorent leur lisibilité.

Jean-Pierre Frey

→ habiter, « L’habitat rural, une notion désuète ? », espace de vie, « La conception du logement », « L’hospitalité », cave et grenier

Références bibliographiques :

Bosc Ernest (1880), Dictionnaire raisonné d’architecture et des sciences et arts qui s’y rattachent, Paris, Lib. Firmin Didot & Cie, 4 vol.

Brochen Alix, Gervais Florence, Ploquin Jean (1995), Les Mots de la maison, vocabulaire français, anglais, allemand de l’acquisition de la construction et de la restauration de la maison, Paris, Eyrolles, Guide House Book.

Demangeon Albert, Weiler Alfred (1937), Les Maisons des hommes, de la hutte au gratte-ciel, Paris, Bourrelier & Cie, coll. « La Joie de connaître ».

Dollfus Jean (1954), Les Aspects de l’architecture populaire dans le monde, Paris, Editions Albert Morancé.

Garnier Charles, Amman Auguste (1882), L’Habitation humaine, Paris, Hachette.

Rapoport Amos (1969), Pour une Anthropologie de la maison, Paris, coll. Aspects de l’urbanisme, Dunod.

 

 

Auteur/autrice

  • Jean Bosvieux

    Jean Bosvieux, statisticien-économiste de formation, a été de 1997 à 2014 directeur des études à l’Agence nationale pour l’information sur l’habitat (ANIL), puis de 2015 à 2019 directeur des études économiques à la FNAIM. Ses différentes fonctions l’ont amené à s’intéresser à des questions très diverses ayant trait à l’économie du logement, notamment au fonctionnement des marchés du logement et à l’impact des politiques publiques. Il a publié en 2016 "Logement : sortir de la jungle fiscale" chez Economica.